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J’ouvre cette bouteille vers 17h. ( pour les besoins du reportage)

Je mets mon nez au dessus du verre.

J’ai la même odeur que celle que tu as quand tu ouvre une tablette de chocolat. 

Plus tard dans la soirée je re goutte ce vin avec Camille. Je lui demande: – “ toi t’as quoi au nez ?” 

– “Euuuu,” un peu surprise elle me dit qu’elle n’a pas fait l’exercice depuis longtemps. Elle sent des fruits rouge et pas du tout de chocolat.

 Je remets le nez sur mon verre j’agite. Là à ce moment j’ai des odeurs de menthol, non pas de menthe, mais de menthol de menthe givrée.

Cette odeur me fait penser à mon papa, les glaces menthe chocolat et le riclès qu’il buvait l’été. Voilà j’y suis, cette odeur me renvoie directement aux soirées d’hiver, celle d’avant noël ou l’on mangeait des after eight assis sur le canapé.

Les Creisses. C’est puissant, c’est fort, mais c’est réconfortant.

 

Degustation les Creisses par bouille de gourmande comment deguster simplement

Pourquoi quand on déguste on cherche à rentrer dans des cases ?

Pourquoi le nez d’un vin devrait il sentir une des odeurs du [nez du vin] ?

C’est ce que je faisais en sortant de l’école. Je cherchais à sentir simplement la pêche, la poire, la prune …

Un jour j’ai eu la chance de travailler avec Philippe Foreau qui m’a fait comprendre que la dégustation c’est personnel. La ou je sentais de la prune dans un Vouvray lui sentait la tarte à la prune entrain de cuire et il avait raison.

Je pourrais vous dire que je sens le cassis et la mûre sur ces Creisses, mais non moi j’ai l’after eight avec mon papa.

Et vous et moi avons raison.

Voilà là, la magie de la dégustation, voilà là le partage d’une bouteille.